Plus de 5.000 femmes et hommes victimes des violences basées sur le genre ont été pris en charge à Goma, dans la zone de santé de mabalako à Beni et dans la zone de santé de Lubero au Nord-Kivu par l’hôpital Heal Africa à travers le projet prévention et réponse aux violences basées sur le genre PRVBBG au Nord-Kivu. Ceci à travers la mise en place de service intégré de prise charge multisectorielles pour donner une assistance médicale, psychologique, légale et même socio-économique, aux survivantes et survivants des violences basées sur le genre. C’est ce qu’a fait savoir Jacques Batenga, chef de projet prevention et reponse aux violences basées sur le genre à l’hôpital Heal Africa à Goma.
« Depuis 2019, plus de 5000 femmes et hommes à Goma, dans la zone de santé de mabalako et Lubero ont reçu une assistance médicale, psychologique et légale par l’hôpital Heal Africa à travers le service intégré de prise en charge multisectorielle. Heal Africa donne aussi une assistance socio-économique à toutes ces femmes et hommes victimes de violences basées sur le genre. Nous prenons également en charge les femmes présentant les complications de viol ou lors d’accouchement comme la fistule et autres », a-t-il fait savoir.
Des actions de plus pendant le mois de mars

A ceci s’ajoute la prise en charge des femmes déplacées de guerre dont l’effectif s’élève à plus de 150 femmes chaque mois. En ce mois de mars, 200 de ces femmes ont bénéficié de l’assistance socio économiques des femmes de l’hôpital Heal Africa pour célébrer le mois de mars en communion avec ces femmes victimes des violences basées sur le genre. Francesca Feruzi, chef du secteur wamama au sein de Heal Africa à Goma a précisé que le mois de mars a été marqué par ces actions pour les femmes de Heal Africa pour célébrer le mois de la femme avec ces femmes déplacées de guerre en leur donnant des vivres et non vivres pour leur prise en charge.
La femme, la jeune fille et l’enfant étant les premières victimes de violences basées sur le genre, Heal Africa axe ses interventions et assistances psychosociale et médicales sur cette catégorie de population depuis sa création jusqu’à ces jours.

Jonathan Muhindo Lusy, responsable de l’hôpital Heal Africa affirme : « c’est notre spécialité d’assister les survivants et survivantes de VBG jusqu’à obtenir justice. Plusieurs audiences foraines ont été faites grâce à Heal Africa pour que les auteurs de ces violences soient aussi punis conformément à la loi. Nous avons des magistrats à Goma comme à l’intérieur de la province, qui sont des femmes et qui se chargent de cet aspect légal dans la prévention et réponse aux VBG. »
Il faut noter que ce projet PRVBG au Nord-Kivu connait l’appui du fond social de la République Démocratique du Congo.
Rose Mathe