Dans son carnet sécuritaire publié dernièrement, Uwema asbl qualifie le mois d’avril dernier, le mois le plus meurtrier à Goma.
À travers sa coordinatrice, l’asbl UWEMA exprime son inquiétude de voir la détérioration de l’état sécuritaire pendant que la ville érige une formule des forces armées.
» La situation sécuritaire à Goma pour le mois d’avril 2023 est très préoccupante. Dans notre carnet sécuritaire nous avons recensé plus de 10 cas d’assassinats lâches, brutaux et pas d’audiences foraines pour que les criminels répondentde leurs actes auprès de la justice. Nous sommes inquiet de la montée de l’insécurité à Goma alors que c’est la ville où réside plusieurs forces, pratiquement même la base décisionnelle », décrie Chantale Faida, coordonnatrice de l’asbl UWEMA.
Celle-ci souhaitant voir les autorités prendre des mesures appropriées pouvant garantir la sécurité des civils et des leurs biens, en mettant l’accent sur la préservation des vies humaines comme le dit l’article 16 de l’actuelle constitution.
En dehors de la dégradation du climat sécuritaire, la coordinatrice de UWEMA asbl parle des plusieurs autres cas de vandalisme et suicide.
« Nous décrions également des cas de vandalisme, plus des 30 maisons visitées par des bandits, des cas d’incendie et encore des suicides au cours de ce mois d’avril 2023. Nous avions demandé qu’il y ait des psychologues sociaux déployés sur l’ensemble des centres des santé pour que chaque habitant de la ville qui sentirait le besoin de parler avec un psychologue par-rapport aux défis de la vie, avec la situation de la crise sécuritaire, puisse avoir une assistance psychologique adaptée », précise-t-elle.
Elle appelle le service de l’ordre et de la défense de pouvoir doubler d’efforts pour vivre un début de rétablissement de paix. Chantale Faida plaide également pour l’éclairage public dans des avenues et le renforcement de l’effectif de la police de proximité avec des numéros verts disponibles pour ce mois de mai et sur un long terme.
Promesse Kakuru