« Après la réception de ce minerais à Mushaki, les rebelles du m23 utilisent leurs véhicules de renfort au retour comme moyens de transport de ces minerais en passant par Kausa, Kirolirwe, Kitshanga pour chuter dans plusieurs destinations en territoire de Rutshuru, principalement sur la cité de Bunagana où des comptoirs clandestins seraient installés avant le transit vers le Rwanda », a-t-il dit.
Selon cette structure citoyenne, cette opération constitue un véritable danger qui nécessite des mesures nécessaires en fin d’arrêter l’hémorragie.
Elle recommande au gouvernement congolais et aux institutions de la République Démocratique du Congo à la prise de décision:
« ces réseaux mafieux qui opèrent en violation du code miniers de la RDC et des instruments juridiques internationaux en matière, constituent un véritable danger, nécessitant des décisions rigoureuses enfin d’arrêter l’hémorragie. Nous recommandons au gouvernement congolais et aux institutions de prendre le plus urgent possible une décision allant dans le sens de la surveillance de la protection du PE 4731 contre l’exploitation et les trafics illégaux dans la région de Rubaya, et d’y déployer une unité spéciale de l’armée nationale pour cet effet.
Identifier les complices locaux et de le sanctionner selon la loi.
À la communauté internationale, de prendre de mesures restrictives contre le minerais présentés sur le marché mondial par le pays de Rwanda », a conclu Monsieur Mitondeke.
Il faut retenir que plusieurs zones du territoire de Masisi au Nord Kivu restent occupées par les rebelles du M23, et constitue ces jours les champs de bataille entre les Wazalendo et les M23 soutenu par le Rwanda.
Michael Bariyanga