Cette situation d’insécurité se caractérise par des tueries ciblées, des pillages des biens, des vols etc dans les différents quartiers qui la constitue.
Les structures citoyennes, les cadres de base, ainsi que la population ne cessent de pointer du doigt les soldats wazalendo et les éléments en uniforme des forces armées de la République Démocratique du Congo FARDC.
Dans une interview qu’il a accordé à Radio Okapi, le porte parole de la trente quatrième région militaire au Nord-kivu rejette toutes ces accusations et précise que jusque là rien ne justifie l’implication des Wazalendo ou les FARDC dans ces actes de criminalité dans la ville de Goma. Colonel Guillaume Ndjike Kaiko confirme la prise en charge de ces derniers par les gouvernement congolais:
« Nous sommes au courant de tout ce qui se passe, mais je tiens à rassurer notre population que nos services spécialisés sont entrain de travailler sur tout ces cas.
Je voulais parler d’une chose; lorsque vous indexez les militaires ou les wazalendo, c’est vrai la zone est militarisée et vous savez c’est parce que d’abord notre ville est considérée comme une zone de transit, nous sommes dans une zone opérationnelle, et que les militaires arrivent par Goma et ensuite ils sont déployés dans les profondeur.
Je tiens à rassurer ici à notre population que que ça soit les éléments FARDC, ou les WAZALENDO, il sont tous pris en charge du point de vue logistique, ce qui ne peut pas les permettre de faire de tels actes. Le gouvernement congolais se rassure de leur prise en charge effective.
Il ya quelques jours les services spécialisés ont arrêtés les bandits, les kidnappeurs et à notre grande surprise, parmi tout ces malfrats amenés à la 34ème région militaire, il y avait plus de civils que des militaires.
Cela explique que toute fois il ya de bavures ce n’est pas forcément les militaires. C’est pourquoi nous parlons des personnes en uniforme armée, mais non autrement identifiées.
Je vous dis alors il ne faut pas indexer les FARDC ou le WAZALENDO »a -t-il déclaré.
Signalins que la situation sécuritaire dans la ville de Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu reste plus en plus inquiétante ces derniers temps.
Michaël Bariyanga