« Nous avons renforcé les capacités des journalistes afin de partager les informations de manière générale sur la conservation du Parc national des Virunga mais aussi apporter ce plus sur les questions de traitement de l’information environnementale qui a une particularité et une sensibilité qui mérite d’être prise en compte lors de traitement de l’information. Justement, nous pensons que celà va jouer sur la réduction des tensions entre le Parc des Virunga et les populations riveraines par ce que finalement, vous et nous, voulons la paix et la cohabitation pacifique », a-t-il dit.
Les journalistes venus de la ville de Goma et de la cité de Sake dans le Masisi ont suivi tour à tour les modules sur la gestion des aires protégées en République Démocratique du Congo avec un accent particulier sur le Parc des Virunga et sur les astuces de traitement des informations environnementales en prenant en compte les particularités et les sensibilités y relatives.
Le formateur principal dans cette formation a appelé les journalistes à s’intéresser aussi aux questions environnementales. Expert en communication environnementale et formateur en journalisme, Tuver Wundi a souligné que l’information sur l’environnement constitue un noyau central de l’action environnementale. Tout en mettant l’accent sur la documentation dans la pratique du journalisme environnemental, M. Wundi estime qu’un reporter environnemental doit nécessairement avoir une bonne compréhension du langage et des pratiques scientifiques.
Après toute une journée de formation, les journalistes participants ont été appelés à partager ces notions avec leurs collègues pour porter haut la voix de la nature et les méandres sur la protection entre entre du parc national des Virunga.
Gisèle Kahimbani