GIZ/UNPC : un journalisme sensible au genre et au conflit pour humaniser en luttant contre les inégalités dans la communauté pendant quatre jours, soit du 23 au 26 avril 2024, trente journalistes venus du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ont été réunis à Bukavu pour une formation autour des notions liées au genre, aux violences sexuelles basées sur le genre et la gestion et la résolution des conflits.

Organisée par la GIZ en collaboration avec l’Union Nationale de la Presse du Congo, cette formation permet aux journalistes d’intégrer le genre dans leurs productions en ayant une bonne compréhension du contexte des inégalités, des formes des violences, des conflits et la perception de la communauté.

Pour Patient Lufira de l’Union Nationale de la Presse du Congo, les journalistes devront améliorer leurs contenus médiatiques pour mieux servir la communauté en étant sensible au genre et au conflit:

« Le journaliste n’est pas seulement celle ou celui qui informe, c’est aussi celle ou celui qui apporte des pistes de solution, qui humanise, qui tient compte de l’équité, de l’égalité et qui contribue à la résolution des conflits aux travers son travail », précise-t-il.

Un bon journaliste devra faire preuve d’exactitude, d’impartialité, de responsabilité pour être un journaliste fiable dans la communauté, a fait savoir Rose Mathe, une des journalistes bénéficiaires de la dite formation:

« Je m’engage après cette formation, à demeurer genrée et à contribuer à la résolution des conflits dans la communauté. Bannir les inégalités, les stéréotypes, les préjugés et tenir compte des besoins de chacun sans discrimination », ajoute Rose Mathe, journaliste à la radio ELLE FM à Goma.

Il faut noter que les deux provinces prises en compte pour cette formation, à savoir le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, sont en proie aux conflits armées et aux violences.

Rédaction

By ellefm

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