Dans cet atelier organisé par l’association des femmes des médias AFEM, Georgette Nkunzi chargée de recherches à de cette organisation et facilitatrice de l’atelier démontre aux responsables des médias de Goma, l’existence du phénomène *sextorsion* comme 17ème forme de la violence sexuelle.
Madame Nkunzi appelle les responsables des médias à lutter pour bannir cette pratique dans les entreprises de médias :
« Nous voulons constituer des médias de régulation qui peuvent orienter et sanctionner au cas où il y a abus.Les responsables des médias doivent appliquer toutes les recommandations qui sont sorties de cet atelier de sensibilisation. Que les médias travaillent en synergie pour mettre fin à cette corruption sexuelle qui est en train de sévir le monde professionnel de médias » fait-elle savoir.
Le temps fort de l’atelier est son engagement. Cosmas Mungazi, le patron du journal Flambeau de l’Est l’a dit, avant d’ajouter que les cas de sextorsion doivent être réprimés dans sa rédaction : » le temps fort de notre atelier d’aujourd’hui est l’engagement professionnel. Moi comme responsable d’un média, je vais faire la promotion de toutes les lois et les présenter à tous mes journalistes hommes et femmes. Protéger les journalistes qui peuvent être victimes d’une manière ou d’une autre par rapport à la question » a t-il dit.
Selon les recherches menées par des philosophes, la sextorsion est une violence douce en même temps brutale.
Promesse Kakuru