Commencé par l’observance d’une minute de silence pour commémorer le carnage des adeptes de Ephrahim Bisimwa, les mouvements citoyens et forces vives de la province du Nord Kivu ont animé une conférence de presse ce vendredi 30 Août 2024 à Goma pour dire non au nouveau déploiement des troupes Kenyannes dans la sécurité de l’est de la République Démocratique du Congo. Ces troupes devront intégrer la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo la MONUSCO, dont leurs missions principales seraient d’éradiquer les groupes armés négatifs dont la rébellion du M23, assurer la protection des civils, soutenir les victimes et apporter de l’aide pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des anciens combattants.

Dans cette conférence de presse de Goma, les mouvements citoyens appellent la population Nord Kivutienne à une marche populaire et pacifique et à participer aux actions continues de grande envergure dans les grandes villes de la province du Nord Kivu, jusqu’au départ de la mission onusienne :

« Les mouvements citoyens et les forces vives de la province du Nord-kivu projettent ainsi donc des actions continues des grandes envergure dans la ville de Goma jusqu’au départ effective de la Monusco au Nord-Kivu. Pour la première étape, nous décrétons une journee ville morte lundi 02/09/2024 pour dire non à la sous-traitance de notre sécurité par les autorités congolaise suite au non respect du calendrier effectif de de la Monusco prévue fin 2024, à la présence de contingent Kenya et d’autres forces sous le label de la Monusco en République Démocratique du Congo, à l’incertitude sécuritaire dans la ville de Goma sous l’œil impuissant de l’autorité urbaine, aux tueries en répétition par les hommes armés en pleine ville de Goma. On ne libère pas un peuple, un peuple se libère » a dit Moïse HANGI, militant de la Lucha, Lutte pour le Changement.

Ces activistes disent ne pas faire foi à la Monusco dans la pacification de la RDC après avoir prouvé ses limites, ajoute-t-il :

« Précisons devant l’opinion nationale et internationale que la Monusco a déjà effectuée plus de 20 ans en Republique Democratique du Congo et cela dans une mission dont le résultat a été chaotique, nul n’ignore que cette dernière est entrain de réduire progressivement sa présence en République Démocratique du Congo et nous voulons que sont retrait définitif sot effectif selon son calendrier de retrait prévue jusqu’à la fin de cette année », conclut-il.

Dans un tweet ,Jean-Baptiste Kasekwa, député horaire de la ville de Goma souligne que l’entrée des forces kenyanes sur le sol Congolais prouve la délinquance au sommet de l’état.

Promesse Kakuru

By ellefm

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