Dans un contexte de deuil, deux cents corps de déplacés, victimes de violences de l’agression rwandaise sous le label du M23, sont inhumés au cimetière Genocost à Kibati, dans le territoire de Nyiragongo dans l’est de la Republique Democratique du Congo. Ces victimes, tuées par les rebelles terroristes du M23, désignés par les autorités comme « l’ennemi », rappellent la gravité de la crise humanitaire touchant la province du Nord Kivu.

Les cérémonies funéraires, ont eu lieu en présence de plusieurs personnalités politiques du pays, dont la ministre des droits humains, celles de la jeunesse, affaires sociales, commerce extérieur, des organisations humanitaires locales, internationales et des membres de la communauté, visant à rendre hommage à ces vies perdues dans divers circonstances et à sensibiliser l’opinion sur la nécessité d’un soutien accru aux populations déplacées.

Le gouverneur de province le Général Peter Cirimwami Nkuba à sa prise de parole, condamné le Génocide Congolais aux gains Économiques et appelle à une plus grande solidarité pour aider les survivants à surmonter cette tragédie :
« Ce génocide de notre peuple sur sa propre terre ancestrale révolte nos cœurs et nos esprits dans la mesure où ils s’attaquent aux fondamentaux …et comme si ce mal ne suffisait pas,ils provoquent les déplacements de la population, qui fait face aux intempéries, à la famine… Tout ça dans un contexte sécuritaire déjà très fragile en province. De plus l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 agissent dans les violations en répétition des règles du Droits Internationals Humanitaire relative en matière des protections civile » laisse entendre le Gouverneur Peter Cirimwami.

Les violences qui ont conduit à la mort de ces deux cents(200) déplacés illustrent l’escalade des conflits dans la région, exacerbée par le conflit armé dans l’est de la République Démocratique du Congo. Le Ministre national des affaires humanitaires rappelle que des personnes vivent dans des conditions précaires, fuyant la violence, cherchant refuge dans des camps surpeuplés à Goma et ses environs nécessitent une assistance très particulière. Maître Nathalie Aziza Munana, Ministre des affaires sociales et de la solidarité et action humanitaire, tout en saluant l’initiative d’inhumer les victimes, exprime sa préoccupation face à la situation actuelle: « Nous sommes déterminés à faire en sorte que leurs vies et leurs sacrifices ne soit pas oubliés que la solidarité de la communauté et le soutien de notre nation apporte un peu de réconfort », a déclaré Aziza Munana Ministre des affaires humanitaire;
Avant de conclure : « Il est impératif de mettre fin à ce cycle de violence et de garantir la sécurité des populations vulnérables. »

Les funérailles de ce lundi 2 septembre 2024 sont un rappel poignant des défis auxquels sont confrontés de nombreux déplacés dans la province du Nord Kivu. Alors que le pays est engagé dans le processus de paix à Luanda capitale de l’Angola.

Promesse Kakuru

By ellefm

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