Les funérailles qui se sont déroulées au cimetière du Génocide Congolais aux gains Économique, Genocost, ont vu la participation de centaines de personnes, unies dans leur chagrin. Les cercueils, recouverts de drapeaux et de fleurs, symbolisaient non seulement la perte individuelle, mais aussi la douleur collective d’une communauté frappée par l’insécurité et le désespoir, témoignage d’un proche d’une victime tuée par les rebelles du M23, après avoir demandé le retour de la paix pour regagner leurs milieux respectifs : » C’est une journée terrible pour nous tous, chaque vie perdue est une tragédie. Nous pleurons des pères, des mères, des enfants qui ont été enlevés à leurs familles de manière brutale. Nous portons à haut nôtre voix et demandons le retour de la paix, nous souffrons dans notre pays » sous les larmes aux yeux, laisse entendre un proche des victimes.
Les témoins ont rapporté que les victimes étaient uniquement des déplacés, ayant fui les violences pour chercher refuge, et se sont retrouvés confronter à la mort dans des circonstances tragiques dans différents sites de déplacés. Des témoignages poignants ont été partagés lors de la cérémonie, avec des proches évoquant la vie et les rêves des défunts, ainsi que la dure réalité de leur perte:
« Nous demandons justice pour nos proches », a déclaré une mère en larmes. « Nous vous demandons chère Ministre des droits humains de nous donner à la prochaine célébration du Genocost en août prochain, une stèle où nous devons graver les noms de nos proches disparus ».
Cette tragédie met en lumière les conséquences dévastatrices des conflits armés et des violences qui touchent des milliers de congolais. Malgré la douleur, les déplacés font preuve d’une résilience admirable, en honorant la mémoire de ceux qui ont été perdus.
Alors que la terre se referme sur ces cercueils, une question demeure : jusqu’à quand cette violence continua-t-elle à détruire des vies et à briser des familles ? La quête de paix et de justice semble plus urgente que jamais.
Promesse Kakuru