Les assise ont connu la participation des leaders communautaires, de la société civile, des organisations des féminines, des jeunes et des autorités locales. Chacun a eu l’opportunité de partager ses préoccupations et ses idées sur les défis sécuritaires auxquels la communauté est confrontée.
Les discussions ont mis en lumière des problématiques variées, allant des violences, en passant par les conflits. La facilitatrice de cette activité, Harmonie Buhendwa lchargée des suivis et évaluation des projets à l’association des femmes des médias AFEM/GOMA souligne l’importance d’une approche inclusive, où chaque voix compte, pour construire une société plus juste et pacifique. Harmonie démontre la meilleure manière de gérer les conflits :
« Nous avons réalisé que la meilleure façon de gérer les conflits est d’en comprendre les racines. Nombreux ignorent les origines de cette guerre, et d’autres sont ceux qui se posent des questions sur son nom. C’est pourquoi nous pensons qu’il est crucial d’organiser des formations sur la gestion des conflits. Cela permettra à un plus grand nombre de personnes de saisir la nature même du conflit et d’apprendre à le gérer de manière constructive », a dit Harmonie Buhendwa sur radio Elle FM Goma.
Dans un monde où les conflits et les tensions sont omniprésents, l’engagement des communautés dans la recherche de solutions pacifiques est plus crucial que jamais. Les participants, provenant de divers horizons, ont démontré que la paix n’est pas seulement l’affaire des gouvernements moins encore des institutions, mais un effort collectif qui nécessite l’implication active de chaque membre de la société. Lisa Bindu est une slameuse :
« Il est important que la population prenne conscience de l’importance de s’exprimer, car le silence n’apporte rien de constructif. Signaler toute situation d’insécurité devient primordial, car la sécurité d’un quartier dépend de son organisation et de la vigilance de ses habitants. En instaurant une culture de la dénonciation, les populations peuvent non seulement se protéger, mais aussi améliorer leur cadre de vie. Il est temps d’élever les voix pour défendre ses droits et œuvrer ensemble vers un avenir plus sûr » laisse croire Lisa ayant participé à ces assises.
Rachel Mululu point focal de la Synergie Femme Paix et Sécurité,SFPS, revient sur la quintessence des assises qui cherchent à capaciter les femmes pour qu’elles participent aux efforts qui visent à garantir que les voix des femmes soient entendues et que leur expertise soit intégrée dans les processus de décision:
« Nous avons vu qu’il serait mieux que nous soyons capacité, et il faut continuer des sensibilisations pour que la paix soit durable, la paix ne sera pas durable sans notre participation. Alors nous sommes entrain de sensibiliser même les femme à intégrer les instances de prise des décisions, voir même la police nationale pour qu’elles apportent leurs contributions » déclare-t-elle.
La recherche de la capacité des femmes à participer activement à la construction d’une paix durable est un enjeu crucial dans les efforts de résolution des conflits et de promotion des droits humains.
Promesse Kakuru