Moins de 24 heures plus tard, un second braquage a été signalé au début de la soirée du jeudi 19 septembre. Cette fois-ci, la victime est un vendeur de crédit situé près du Nganda Seketa 2, à Afia Bora. Les hors-la-loi ont réussi à s’emparer d’une somme d’argent et de plusieurs téléphones, laissant la communauté dans un état d’anxiété croissante.
Les habitants expriment leur frustration face à l’insécurité grandissante et pointent du doigt les hommes en tenue militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC, souvent accusés d’être impliqués dans ces actes inciviques. « Nous avons besoin de protection, pas d’une menace supplémentaire », déclare un résident inquiet. « Il est inacceptable que ceux qui sont censés nous défendre soient soupçonnés d’être derrière ces braquages », poursuit-il.
La situation appelle à une réponse urgente des autorités locales pour restaurer la sécurité et la confiance parmi les citoyens. Les enquêteurs doivent agir rapidement pour identifier les coupables et rassurer la population face à cette spirale de violence.
Alors que Goma continue à faire face à des défis sécuritaires, la population espère que des mesures concrètes seront prises pour protéger sa vies et ses biens.
Michael Bariyanga