Théo Musekura, représentant des déplacés dans divers camps, alerte sur la gravité de la situation. Selon lui, ces pertes en vies humaines sont directement liées à la dégradation des conditions humanitaires. « Le manque d’eau potable, l’insuffisance alimentaire et l’absence d’infrastructures sanitaires adéquates, telles que des latrines, sont les principaux facteurs qui exacerbent cette crise, » déclare-t-il.
Les camps, déjà surpeuplés et mal équipés, peinent à répondre aux besoins fondamentaux des milliers de personnes qui y résident. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés par cette crise, souffrant d’une malnutrition aiguë et d’une exposition accrue aux maladies infectieuses.
Face à cette situation désespérée, Théo Musekura lance un appel pressant au gouvernement central. « Nous demandons aux autorités de prendre en charge cette population vulnérable et d’assurer leur retour en toute sécurité dans leurs milieux respectifs, » insiste-t-il.
Les organisations humanitaires sur le terrain font également état d’un besoin urgent d’assistance pour fournir de l’eau potable, des denrées alimentaires et des installations sanitaires. La communauté internationale est également invitée à intensifier son soutien pour faire face à cette crise humanitaire grandissante.
Alors que la situation continue de s’aggraver dans les camps des déplacés, il s’observe une recrudescence de l’insécurité dans la ville de Goma et au tour de la ville, où il ne se passe un nuit sans qu’on enregistre des morts.
Promesse Kakuru