Ce jeudi matin, le camp de déplacés de Lushagala, situé dans le quartier Mugunga, a été le théâtre d’une panique généralisée suite à des crépitements d’armes lourdes et légères. Les habitants du camp, déjà fragilisés par leur situation précaire, ont été pris de court par cette nouvelle escalade de violence qui a fait un mort et un blessé parmi la population.

Les témoins ont décrit une ambiance de chaos alors que les résidents, effrayés, tentaient de fuir les lieux pour se protéger. « C’est un véritable cauchemar », a déclaré un habitant de Mugunga. « Nous avons déjà perdu tant de choses, et maintenant nous craignons pour nos vies. »

Malgré l’absence d’informations officielles sur l’origine des tirs, les rumeurs circulent et alimentent un climat d’anxiété parmi les déplacés. Dans ce contexte alarmant, le conseil local de la jeunesse a décidé de s’exprimer, et condamner fermement l’insécurité croissante au niveau urbain et appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité des populations vulnérables.

« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que nos frères et sœurs vivent dans la peur », a déclaré Grâce Badesire président du conseil. « Il est impératif que le gouvernement investisse dans des solutions durables pour assurer la sécurité de tous. »

Cette situation soulève des questions cruciales sur la protection des déplacés de guerre dans l’Est de la RDC, alors que le pays lutte contre les conflits armés et leurs conséquences dévastatrices, il est essentiel que les autorités prennent en compte les besoins urgents de ces populations vulnérables.


Promesse Kakuru

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