Organisé par l’Organisation Femmes Unies pour le Développement Endogène et Intégral FUDEI, en collaboration avec l’Association des Femmes des Médias AFEM sous le financement de Search for Common Ground, cet événement a rassemblé des participantes désireuses d’en apprendre davantage sur leurs droits et leur rôle dans la construction d’une société pacifique.
La facilitatrice du jour a touché l’aspect de la sensibilisation et d’enseigne aux femmes l’importance de s’intéresser au pouvoir à tous les niveaux, en commençant par la base. » Il est essentiel que nous comprenions notre pouvoir entant femmes dans la société. La Résolution 1325 nous offre un cadre pour revendiquer nos droits et participer pleinement aux processus décisionnels « , a déclaré Gisèle Kahimbani, facilitatrice du jour.
Lors de cette rencontre, les participantes ont mis en lumière les défis auxquels les femmes sont confrontées dans leur quête d’égalité et d’autonomisation. Des témoignages poignants ont été partagés, illustrant comment la participation active des femmes peut transformer positivement les dynamiques communautaires. »
À la fin du culte, l’église a également procédé à l’élection de la jeunesse chrétienne. Dans une atmosphère chaleureuse et participative, une jeune fille, Aline Kyakimwa a été élue présidente, se distinguant face à deux garçons candidats. En présentant sa satisfaction Aline Kyakimwa décrit le leader féminin : » Mais en tant que femmes, nous avons le pouvoir de faire tout, de travailler, d’être même des présidentes. Moi, j’ai été élue présidente de la jeunesse. Maintenant, j’appelle toutes les femmes qui sont dans les poids, qui croient qu’elles ne sont pas capables de faire quelque chose. Je fais appel à elles pour qu’elles viennent, qu’elles travaillent. Et d’autre part, les hommes qui n’ont pas aussi l’habitude de mettre confiance aux femmes, qu’ils mettent confiance aux femmes parce que les femmes sont aussi capables de faire quelque chose, et d’ailleurs, j’allais être candidate aussi pour etre une Nyumbakumi, (chef de dix des maisons). Mais comme j’ai une grande responsabilité qui m’entend ici, je me suis dit que j’attends d’abord. Mais sinon, moi aussi, j’encourage les femmes pour être même les cheffes des dix maisons, parce que moi aussi, c’est là où je vais. Je vais postuler même là-bas pour donner aussi le courage à d’autres femmes, » déclare-t-elle après avoir suivi la sensibilisation de FUDEI sur le rôle de la femme dans la sécurité dès la base.
Cet événement a non seulement célébré le pouvoir féminin, mais a également marqué un tournant significatif dans la représentation des jeunes filles au sein des instances décisionnelles de l’église.
L’organisation FUDEI a exprimé son engagement à poursuivre ces initiatives afin d’éveiller davantage de consciences sur les enjeux liés à l’égalité des sexes et à la paix :
« Nous sommes en train de travailler sur les mécanismes locaux de la participation de la femme dans la nouvelle sécurité inclusive. Donc nous voulons que la femme participe. La femme, elle est capable. Ce qui nous autorise, c’est la résolution 1325. Notre animatrice et formatrice du jour, a bien formé les mamans chrétiennes et les jeunes filles chrétiennes sur la résolution 1325, sur la participation de la femme. Nous venons de trouver des résultats. A l’occasion, il y avait aussi des élections. Nous avons participé aux élections des femmes et aux élections des jeunes. Et notre joie est que parmi les candidats, il y a une fille qui s’est portée garante, puisqu’elle a compris que c’est important aussi de diriger partout, même si nous avons insisté sur la gouvernance locale, sur l’administration. Mais elle a compris qu’elle doit aller aussi postuler, grâce à l’éducation, la jeune fille a eu beaucoup de voix. Elle est devenue présidente des jeunes. Pour nous, c’est notre joie », laisse entendre Rachel Mululu présidente de FUDEI.
La journée s’est conclue par un appel à l’action, invitant toutes les participantes à devenir des ambassadrices du changement au sein de leurs communautés respectives.
Promesse Kakuru