» Notre Constitution n’est pas satisfaisante. Elle a été conçue à l’étranger par des personnes étrangères suivant leurs propres méthodes « , a déclaré Tshisekedi.
Il a souligné l’importance d’une approche inclusive pour repenser le cadre juridique national. » Nous devons rédiger notre Constitution nous-mêmes « , a-t-il affirmé.
Pour répondre à cette exigence, le président a annoncé la création d’une commission nationale prévue pour en 2025 prochain, rassemblant des Congolais de diverses spécialités. Cette commission aura pour tâche de réfléchir et de proposer une Constitution qui s’aligne réellement sur les réalités congolaises et qui favorise le progrès du pays.
» Il est crucial que nous disposions d’un texte constitutionnel qui incarne notre identité et nos aspirations en tant que nation », a-t-il ajouté.
Tshisekedi a également mentionné les nombreux défis auxquels le pays fait face et a insisté sur l’importance d’une gouvernance efficace qui réponde aux besoins des Congolais.
Ces déclarations interviennent dans un climat politique tendu, où le projet de révision constitutionnelle suscite des débats intenses au sein de la classe politique. Les opinions divergent sur la nécessité d’un changement radical ou d’une simple mise à jour.
La création de cette commission nationale sera suivie de près par les analystes politiques et les acteurs de la société civile, qui espèrent qu’elle ouvrira la voie à un dialogue constructif concernant l’avenir constitutionnel du pays.
Promesse Kakuru