Gloire Koko, animateur au sein de l’AFEM a indiqué que ce projet vise à mettre les participants au parfum de l’actualité en ce qui concerne le droit international humanitaire:« Des cas d’incidents sécuritaires sont régulièrement signalés en RDC en général et plus particulièrement dans la partie Est. La RDC dispose d’une nouvelle loi de la presse. Nous en tant que AFEM, nous avons le devoir de vous mettre au parfum de l’actualité lorsqu’il s’agit du droit international humanitaire», a-t-il déclaré.
Tuver Wundi, facilitateur du jour de ces ascises a martelé sur l’importance du doit international humanitaire dit droit de la guerre et le rôle du journaliste dans le respect du DIH. Il a aussi insisté sur les principes que doivent respecter les professionnels des médias pour la bonne liberté lors de l’exercice de leur métier en cette période particulière de l’état de siège :
« Travailler en toute liberté signifie que le journaliste a le droit d’aller partout où il veut pour chercher l’information comme il veut, selon les normes de sa profession sans subir une quelconque pression », a-t-il dit.
Les participants ont à leur tour exprimé leur satisfaction. Pour eux, la formation était très capitale et surtout lorsqu’il faut parler de DIH et du travail de journaliste.
Une vingtaine de participants ont pris part à cet atelier de formation, devant leur permettra d’améliorer leurs connaissances sur le droit international humanitaire et la liberté de la presse. Après cette formation, une note de plaidoyer pour améliorer la sécurité des journalistes en province du Nord Kivu. Une activité inscrite dans le cadre du projet qui reçoit l’appui financier de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne en République Démocratique du Congo.
Gisèle Kahimbani.