« Le parc n’appartient pas à l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature. L’ICCN est juste gestionnaire mais le parc est un domaine public de l’État. Nul ne peut se prévaloir de tenir un droit sur un domaine public de l’État. Et autre chose, nul n’est au-dessus de la loi. Donc si la loi dit que cet espace est parc et qu’un individu ou groupe d’individus n’est pas content, il n’a qu’à adresser une requête car c’est légal mais tant que c’est un air protégé du parc national des virunga, l’ICCN est obligé de poursuivre sa mission sur cet espace » a-t-il dit.
Un groupe de personnes, soit disant leader de Masisi s’évertue dans la ventre des terres de cet air protégé du parc national des Virunga. Monsieur Uoze appelle la population à ne pas acheter des parcelles dans cet espace du parc pour ne pas perdre leur argent.
Le PNVi, comme patrimoine de L’UNESCO doit être protégé et non spolié. Cet espace d’une surface de 790.000 ha en bordure des 300 km de frontière avec l’Ouganda et le Rwanda a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 1979, sous les critères N (ii) (iii) et (iv), en raison de ses habitats variés et de son exceptionnelle biodiversité. Une bataille pour l’ICCN de protéger cet espace, jadis lieu touristique mais aujourd’hui affecté par le terrorisme de la rébellion du M23.
Gisèle Kahimbani.