Sortie de l’hôpital ce lundi, de six femmes déplacées au centre de santé Makoka dans le quartier Mugunga dans la zone de santé de Karisimbi. Ces femmes vulnérables n’étaient pas dans la capacité de payer la facture après accouchement. Madame Nicole Vosivuwene a écouté le cris de coeur de ces femmes et a honoré leurs factures. C’est Aimée Kataliko, coordinatrice de la Dyfed, Dynamique des Femmes Engagées pour un Environnement Sain et Durable qui a remis l’enveloppe pour le soin sous une satisfaction des bénéficiaires. Heureuses, ces femmes déplacées et vulnérables, ont manqué de mots pour exprimer leur gratitude : » j’ai accouché le 4 Septembre et depuis lors je suis dans cette structure sanitaire car je ne savais pas payer la facture. Ce geste est juste louable car. J’en appelle d’autres à faire pareil car elle sont nombreuses, ces femmes qui sont dans cette situation », a-t-elle dit sur radio Elle FM Goma.

Cet hôpital de la zone de santé de Karisimbi donne les soins de santé même aux plus vulnérables qui ne sont à même d’honorer leurs factures. Kavira Syalandira Angélique, Infirmière Titulaire du centre de santé Makako veut voir sa structure sanitaire être appuyée enfin de soigner plus de personnes dans le besoin:  » notre rôle entant que professionnel de santé c’est d’apporter assistance aux malades même si ceux-ci ne sont pas en même de s’acquitter des frais de santé. Et ces personnes sont très nombreuses ici. Les déplacés et les habitants. J’en appelle donc aux personnes de bonne volonté comme madame Nicole Vosivuwene d’assister notre structure sanitaire pour nous permettre d’être à mesure d’assister plus de personnes que nous le faisons aujourd’hui » nous a-t-elle dit.

C’est Aimée Kataliko, coordinatrice de la Dyfed qui a remis l’enveloppe pour payer la facture de ces femmes. Elle appelle d’autres personnes à assister ces déplacés autour de Goma « 
 » Aujourd’hui nous sommes venue déposer cette enveloppe. Le besoin est toujours là. Tout en louant ce geste de madame Vosivuwene, j’en appelle donc d’autres personnes qui peuvent, de venir aider ces personnes qui sont bloquées dans des structures sanitaires fautes de moyen », plaide-t-elle.

Nombreuses, sont ces personnes bloquées dans des structures sanitaires faute de moyens et qui appellent à la générosité des personnes de bonne volonté. Cette épouse d’un militaire sur le front est dans le besoin :
« C’est d’abord ma fille de deux ans qui a été hospitalisée. Ensuite, j’ai fait une fausse couche et toutes les deux sommes bloquées ici parce que nous ne savons pas honorer la facture des soins « , s’indigne t-elle.

Depuis quelque temps, la gratuité de la maternité est observée dans les structures publiques de l’État au Nord Kivu. Nombreuses sont ces femmes qui préfèrent accoucher dans des structures sans gratuité de maternité décriant je cite » une légèreté des personnels soignants et un plaitor » dans ces structures de santé.

Gisèle Kahimbani.

By ellefm

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