La République Démocratique du Congo fait face, comme tant d’autres pays, à la maladie de Monkey Pox, Mpox. Au 29 Septembre 2024, le pays comptait 5610 cas confirmés et 25 décès, selon des sources sanitaires. Le Nord Kivu n’est pas epargnée. Dans une interview exclusive nous accordée ce mardi 12 Novembre, le coordonnateur du PNCPS, le Programme National de Communication pour la Promotion de na Santé est catégorique :’ La maladie de Mpox est parmi les maladies qui sévissent actuellement au Nord Kivu. Et au cours de la semaine dernière quarante-trois nouveaux cas ont été signales plus précisément dans les zones de santé de Goma, de Karisimbi, de Nyiragongo et de Mutwanga, les zones les plus touchées par cette maladie au Nord Kivu’, renseigne Désiré Buyana.

A lui d’ajouter :’ les signes de cette maladie sont la fièvre élevée, l’abcès sur la pomme de la main, la fatigue, la galle. Et lorsque vous voyez un de ces signes, rendez-vous immédiatement dans une structure sanitaire la plus proche pour une prise en charge’, conscientise-t-il.
La ville de Goma et les territoires de la province communiquent et effectuent des échanges commerciaux. Et en ce période de maladie du singe, il est conseillé de ne pas consommer toute viande morte par maladie et de commercialiser la viande boucanée non examinée par les vétérinaires :’ Il est important de rappeler que nombreuses maladies sont transmises de l’animal à l’homme ou vice versa. J’en appelle à la conscience de chasseur et de toute autre personne de ne pas toucher un gibier malade ou mort et de ne pas commercialiser une viande boucanée ou toute autre viande non conforme aux prescrits vétérinaires’, sensibilise le coordonnateur du PNCPS Nord Kivu.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, près d’un tiers des cas confirmés sont des personnes vivant dans des camps de déplacées. Treize camps de personnes déplacées ont signalé au moins un cas de Mpox, les plus touchés étant ceux de Munigi, Mugunga, Rusayo et Kanyaruchinya.
Dans le Nord-Kivu, environ 50 % des cas confirmés de Mpox sont des adultes et 54 % des cas totaux sont des hommes. Dans les camps de déplacés, environ 75 % des cas de Mpox concernent des enfants âgés de 0 à 17 ans et sont répartis de manière égale entre les hommes et les femmes.
Les informations actuellement disponibles suggèrent que la transmission du Mpox dans le Nord-Kivu est exclusivement interhumaine, principalement au niveau communautaire, et que 36% des cas ont un lien épidémiologique connu. Le mode de transmission pour 109 cas (34%) est le contact sexuel, et parmi ces cas, 52% sont des travailleuses du sexe.

Gisèle Kahimbani.

By ellefm

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