Pendant deux jours, plus de 200 personnes ont bénéficié des services sanitaires gratuits disponibilisés par UNFPA à l’occasion de la célébration de la dixième édition du festival Amani le 16 et le 17 novembre à Goma, au Nord-Kivu.
Plusieurs services ont été proposés, notamment la sensibilisation sur les grossesses non désirées, les grossesses précoces, le VIH, la prise en charge des IST, des infections et de la syphilis, ainsi que des tests VIH Sida.
L’objectif poursuivi par UNFPA était d’atteindre particulièrement les jeunes et les adolescents, sexuellement actifs. Charles MBEETSA BWALE, chargé du programme Genre, Adolescent et Jeune au bureau de UNFPA à Goma, parle d’un travail satisfaisant : « En termes de résultats, plus de deux cents personnes ont pu accéder aux services grâce au travail de mobilisation auprès de plus de quatre mille personnes qui ont fréquenté le festival Amani. »
Selon les statistiques, ce sont les personnes dont la tranche varie entre 15 et 40 ans qui sont le plus passé, faire des examens pour connaître leur état sérologique. Pendant ce temps, le virus VIH/Sida est plus positif chez certaines personnes. Françoise KAHINDO, qui travaillait au service de conseil après avoir effectué des tests et obtenu les résultats, pense qu’il est utile que les jeunes et les adolescents passent tous aux tests et prennent en compte les conseils des médecins : « Le VIH/Sida n’est pas la fin de la vie. Je conseille aux séropositifs de commencer la prise en charge médicale, de prendre des médicaments et de suivre les conseils reçus auprès des médecins », a déclaré Françoise KAHINDO.
Les volontaires pour le dépistage étaient nombreux au stand de UNFPA. Ils souhaitaient connaître leur état sérologique. Certains ont d’abord remercié UNFPA pour cette opportunité et souhaitent voir une telle initiative se poursuivre même après cet événement du festival, soulignant que le festival prend fin mais que les maladies sont toujours présentes : « Merci à UNFPA pour ces médicaments, examens et sensibilisations gratuits. Mais il y a beaucoup de personnes qui sont malades sans le savoir et qui ne sont pas là. Voilà pourquoi j’appelle cette organisation à continuer à nous offrir ces services de santé même après le festival», a déclaré un bénéficiaire au micro de la Radio de la Femme ELLE FM Goma après avoir passé un test du VIH/Sida et de syphilis.
UNFPA, au-delà de ce festival, travaille sur la santé sexuelle et reproductive, ce qui signifie que les personnes peuvent toujours fréquenter les structures soutenues par cette organisation comme celles des zones de santé de Karisimbi, Nyiragongo et ailleurs pour accéder aux services gratuitement.
Michaël Bariyanga.
