L’objectif était aussi de parler des opportunités offertes par les ressources naturelles. L’accent a été mis sur les opportunités économiques liées aux océans, à la pêche et à l’environnement.« Nous avons cherché à mettre en lumière les opportunités qu’offrent les forêts du bassin du Congo, mais également à discuter des possibilités liées aux océans et à la pêche. En outre, nous avons évoqué les conséquences et les menaces pesant sur l’écosystème et envisagé comment les jeunes entrepreneurs peuvent investir dans les secteurs écologiques », a déclaré Pascal Chirhalirwa, Directeur Général de COMUS RDC. Il a souligné que les jeunes sont à la fois victimes et acteurs des problèmes mondiaux liés au changement climatique.
Les jeunes ont été interpellés à s’intéresser davantage aux questions environnementales dans l’espoir de construire un monde meilleur. Pascal Chirhalirwa a attiré leur attention en déclarant : « Vous n’êtes pas sans savoir le problème lié aux changements climatiques. Nous pensons que les jeunes sont à la fois victimes et acteurs. Victimes parce qu’ils sont les héritiers de ce monde. Si nous ne commençons pas à prendre conscience des menaces qui pèsent sur notre planète en raison du changement climatique, je crains que les adultes ne laissent ce monde entre les mains des jeunes, mais que ce soit un monde complètement détruit. Nous appelons donc les jeunes à s’intéresser à ces questions et à travailler avec les adultes pour protéger l’environnement, en utilisant leurs potentiels dans la création d’entreprises ainsi que leur intelligence et leur force pour sauver l’humanité» a t’il poursuivi tout en soulignant également l’importance d’initier les enfants à ces aventures écologiques afin qu’ils puissent intégrer cette dimension dans leurs projets.
Quant aux journalistes présents lors de ces assises, leur rôle est d’informer la communauté sur les questions environnementales. COMUS RDC estime qu’il est nécessaire de faire travailler ensemble journalistes et entrepreneurs, car cela crée une symbiose entre ceux qui sont sur le terrain en tant qu’acteurs économiques et ceux spécialisés dans la communication.
Alors que les sujets liés à l’écosystème semblent être ignorés par de nombreux journalistes du Nord-Kivu sous prétexte qu’ils n’intéressent plus le public ou ne sont pas bénéfiques financièrement, COMUS releve que de nombreuses opportunités existent, mais qu’elles dépendent de la manière dont on aborde le sujet. « Je pense que les échanges ont montré que tout sujet peut être intéressant, tout dépend de l’angle que vous choisissez et du langage que vous utilisez pour rendre un sujet plus captivant », a conclu Pascal Chihalirwa.
Notons enfin que les jeunes entrepreneurs ont été encouragés à envisager des projets qui exploitent ces ressources naturelles de manière durable, favorisant ainsi la création d’emplois tout en préservant l’écosystème local.
Michael Bariyanga