« Nous devons nous unir pour accompagner toute bonne initiative de lutte contre les violences basées sur le genre afin de protéger les femmes et les jeunes filles de notre province »a-t-elle déclaré.
En présence de plusieurs autorités, Sarah Malikatika de l’ONG Mwanamuke Shujaa indique dans son discours que la campagne met également l’accent sur le plaidoyer auprès des décideurs pour promouvoir un environnement favorable à l’épanouissement des femmes et des filles : « Les femmes et les filles sont exposées aux risques de violence sexuelle en raison de différents facteurs favorisant la faim, comme la pauvreté et autres… qui favorisent l’augmentation des cas de violence basée sur le genre, » déclare-t-elle.
En se référant aux données de la division Genre, Famille et Enfants, Sarah Malikatika explique que les cas de VBG se sont accentués depuis le début de l’année en cours :
« On remarque une augmentation significative du nombre de cas rapportés dans la province du Nord-Kivu, soit 20 771 cas pour le premier semestre de 2023 et 27 328 pour le deuxième semestre de cette année, en attendant la dernière publication pour cette année 2024, » a-t-elle ajouté.
Ajoutons que plusieurs organisations, selon l’étude menée dans la province, ont prévu beaucoup d’activités dans le cadre de la campagne qui commence ce lundi 25 novembre jusqu’au 10 décembre.
Bénédiction Hangi