Selon eux, l’actuelle constitution présente des faiblesses qui entravent le développement et la gouvernance du pays. « S’agissant particulièrement de la question du changement de la constitution, le collectif des gouverneurs de provinces soutient à l’unanimité cette démarche, car cette constitution comporte beaucoup de faiblesses », a déclaré Fifi MASUKA gouverneure de la province du Haut-katanga.
Les échanges ont éclairé les défis majeurs auxquels fait face la République Démocratique du Congo, notamment en matière de gouvernance, de sécurité et d’unité nationale. Pour le président Félix Tshisekedi, les tensions entre les gouverneurs de provinces et les assemblées provinciales sont l’un des facteurs qui freinent le développement des provinces. « Le développement de nos provinces est entravé par plusieurs défis que nous ne pouvons pas ignorer. Parmi eux, l’absence de cohésion institutionnelle entre les gouverneurs et les assemblées provinciales limite l’efficacité de nos actions sur le terrain. Les tensions récurrentes entre les institutions combinées à la fragilité du pouvoir traditionnel mettent en mal l’unité et la stabilité de nos provinces. À cela s’ajoute une insécurité persistante, source de crise humanitaire, ainsi qu’une instabilité institutionnelle qui affaiblit le fonctionnement des administrations locales », a-t-il déclaré depuis Tanganyika.
Notons que c’est sous le thème : « Renforcer la gouvernance des provinces afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du programme de développement local de 145 territoires » (PDL-145T) que ces échanges se déroulent. Pendant trois jours, les gouverneurs vont adopter des stratégies à mettre en place pour renforcer la gouvernance et le développement dans leurs entités respectives.
Michael Bariyanga