Selon les premières informations livrées par la société civile locale, il semblerait que ces jeunes aient été tués ailleurs avant que leurs corps ne soient abandonnés dans une fosse d’une toilette en chantier. « Ces deux corps de sexe masculin portent des traces de blessures et sont ligotés.
Visiblement, ils auraient été tués quelque part et les malfrats les auraient amenés pour les jeter dans une fosse d’une toilette en chantier », a déclaré Thierry GASISIRE, un acteur de la société civile à Nyiragongo. La population locale exprime son désespoir face à cette situation et se dit fatiguée de rapporter chaque jour des cas de tueries et de cambriolages. Rapidement, la société civile a alerté les autorités sur cette insécurité persistante. Elle appelle à des enquêtes sérieuses afin d’identifier les causes profondes de ces violences qui touchent non seulement Nyiragongo, mais aussi la ville de Goma. « Nous déplorons cette insécurité où chaque jour on tue des citoyens, on cambriole des maisons, on ravisse des biens de la population. Elle souffre énormément et nous en avons marre d’alerter chaque jour sur les cas de tueries et de cambriolages.
Que les autorités trouvent les moyens pour stopper cette insécurité et diligentent des enquêtes sérieuses », a poursuivi Thierry Gasisire, très bouleversé.
La société civile insiste sur le fait que la sécurité est une responsabilité collective et qu’il est important que la population s’approprie ces questions pour collaborer efficacement avec les autorités. « Il est temps que nous tous conjuguions nos efforts main dans la main avec les autorités pour stopper cette insécurité qui ne cesse de nous prendre nos êtres chers et de nous appauvrir », a-t-il conclu au micro de la Radio de la Femme ELLE FM Goma.
Les actes violents dans le territoire de Nyiragongo, comme dans la ville de Goma se multiplient et affectent gravement la vie quotidienne des populations.
Michael Bariyanga