Une augmentation qui soulève de nombreuses questions et inquiète les commerçants, tandis que les raisons de cette flambée des prix n’ont pas encore été élucidées : « Nous achetons actuellement à 150000 comparativement aux jours précédents où nous achetions à 80000. Nous ne savons pas encore quelles sont les raisons qui ont influencé la montée du prix. Cela fait déjà trois semaines que nous subissons ce prix et nous ne comprenons pas ce qui se passe », renchérissent ces femmes vendeuses de tomates au marché Kahembe.
Cette situation déstabilise le panier de la ménagère, rendant difficile l’accès à ce produit de base pour de nombreuses familles. Une femme trouvée dans les rues de Goma montre comment la montée du prix de la tomate la laisse indifférente vu la nécessité de cet epice sur le marché : « Je n’ai rien à faire quand le prix monte, je suis toujours dans l’obligation de l’acheter. La tomate est indispensable dans la cuisine », indique-t-elle.
Par contre, pour d’autres consommateurs, la tomate naturelle est devenue très chère, ce qui les pousse parfois à se tourner vers des alternatives moins économiques, comme les tomates en conserve : « Aujourd’hui, avec la tomate à 600 fc, nous pouvons cuisiner normalement. Malheureusement, avec celle que l’on juge naturelle, nous devons payer plus de 1000 fc. Pour moi, j’opte pour celle qu’on trouve moins chère, malgré qu’on pense qu’elle est la source de certaines maladies », laisse croire une autre dame.
Cette situation a un impact négatif sur le pouvoir d’achat des ménages et nécessite une réponse rapide pour protéger les consommateurs face à cette nouvelle crise.
Promesse Kakuru