L’objectif était de sensibiliser la communauté aux enjeux des violences basées sur le genre (VBG).
Waza and Act a profité de la période des seize jours d’activisme, une période clé pour sensibiliser à la lutte contre les violences faites aux femmes, tout comme aux hommes. Au cours de cette émission, l’organisation a présenté les stratégies mises en place pour sensibiliser la communauté sur ces violences, en expliquant les différentes formes qu’elles peuvent où elle intervient, notamment le harcèlement sexuel, le viol et le mariage forcé.
« Nous avons des relais communautaires qui nous aident à identifier ces cas de violence. Une femme qui a subi une violence trouve souvent très difficile de le dénoncer. Ces relais communautaires nous permettent d’identifier ces personnes, et ensuite Waza s’entretient avec elles. Premièrement, nous les aidons sur le plan sanitaire en prenant en charge toutes les dépenses y relatives.
En plus du soutien sanitaire, nous les accompagnons sur le plan psychologique et, à terme, nous facilitons leur réinsertion socio-économique. Étant donné que les personnes ayant subi des violences sont souvent discriminées, cette réinsertion leur permet d’être acceptées dans la communauté malgré les violences subies. Nous leur proposons des formations en entrepreneuriat, comme la coopération et couture , la fabrication de beignets,… De plus, les victimes bénéficient d’un accompagnement juridique auprès de Waza », a déclaré un représentant de l’organisation passé sur les antennes de radio Elle FM Goma.
Waza and Act œuvre également pour la promotion des droits des femmes, des jeunes filles et des enfants. La communauté est appelée à soutenir ses initiatives visant à lutter contre toutes ces formes de violences basées sur le genre. L’organisation a insisté sur l’importance de dénoncer les cas de violence et de collaborer avec les autorités locales. « Si vous êtes victime de violence, vous êtes bienvenu(e) chez Waza and Act pour faire part de votre doléance. La population doit dénoncer ces actes. Si elle ne le fait pas, il est difficile pour nous de savoir qui a été victime. Il est également recommandé de collaborer avec les chefs de quartiers et d’avenues, car ce sont souvent eux nos relais communautaires. Si vous ne trouvez pas comment nous contacter directement, dirigez-vous vers ces personnes près de chez vous. Il est nécessaire d’abandonner ces violences aussi. Nous avons également mis en place un numéro vert pour nous joindre : 49 55 55.
Waza and Act ne ménage aucune énergie pour lutter contre les violences basées sur le genre et sollicitons donc votre aide pour y parvenir », a conclu Alain Selemani,membre de l’organisation waza and act cette organisation indépendante, non gouvernementale, impartiale et sans affiliation politique.
Notons que Waza and Act collabore avec d’autres partenaires locaux, nationaux et internationaux, notamment UNFPA, la MONUSCO, le HCR SPN, ONU Femmes et la Division Femmes, Famille et Enfants pour lutter contre les violences basées sur le genre.
Michael Bariyanga