Des hommes armés ont blessé cinq civiles dans le camp de déplacés de Lushagala, situé dans la commune de Karisimbi à Goma, lors d’une incursions survenue la nuit du 12 au 13 décembre.
Au total Cinq personnes, dont trois femmes et deux enfants, ont été grièvement blessées par balle lors d’une incursion de bandits armés identifiés comme des Wazalendo.

Les témoins oculaires partagent leur peur et leur désespoir face à cette insécurité. Des témoins rapportent que les assaillants ont agi en toute quiétude et en toute liberté mettant en péril la sécurité des résidents du camp. « La nuit ici à Lushagala, ils ont torturé les femmes et les ont blessées. Nous tirons la sonnette d’alarme », a déclaré un déplacé sous couvert d’anonymat.

Face à cette situation alarmante, les déplacés appellent le gouverneur de province à renforcer la sécurité dans le camp. Ils dénoncent mêmement l’inefficacité des forces de police présentes sur le site:

« Les policiers sont là, mais ils restent enfermés dans leurs bureaux et ne font pas de rondes. Chaque fois que nous dénonçons ce comportement, rien ne change », a ajouté le témoin.

Le comité de surveillance du camp est également sous le feu des critiques pour son inaction face à la violence croissante : « Nous ne voulons plus des comités de surveillance ; nous allons assurer notre propre sécurité », ajoute-t-il.

Alors que la situation securitaire reste volatile, les déplacés sollicitent l’intervention du gouverneur afin de renforcer les effectifs policiers et garantir que seuls des agents bien formés soient déployés pour leur protection. « Nous demandons que la paix soit rétablie ici à Lushagala », laisse entendre ce même déplacé.

La situation demeure préoccupante alors que les déplacés continuent de vivre dans l’incertitude d’autres attaques.

Promesse Kakuru

By ellefm

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