Le but est d’arriver à une certaine collaboration des jeunes et des chefs et aussi d’avoir un plan de protection des femmes et filles dans les quartiers dont il est question. Nous travaillons pour avoir au-moins une ébauche de piste de solution pour arriver à changer les choses dans les jours qui viennent. La particularité est là. Pour Mugunga, les jeunes veulent qu’il y ait une véritable collaboration entre eux et les cades de base pour arriver à éradiquer le problème surtout d’insécurité qui a élu domicile dans ce quartier. A Lac Vert, les jeunes sont confrontés à la présence des déplacés chez eux qui selon eux, raflent tous les petits travaux payants qui leur revenaient dans le temps. Ici, nous avons réfléchi ensemble sur comment sortir de ces situations », a fait entendre madame Mujinga.
Kitsiretina Amani Laurent a représenté le chef de quartier lac vert dans ces assises. Il estime que le manque de motivation freine la participation des jeunes dans les actions de paix et de développement : les actions des paix et de développement nécessite un volontariat et ces actions ne paient paient pas. Ceci est la cause principale qui limite la participation des jeunes, nous a-t-il dit. Mais grâce à ce genre de d’atelier, poursuit-il, « nous aurons à côté des nous, des jeunes conscients de leur rôle dans la paix et la sécurité de nos entités, rassure t’il.
Signalons que cette activité a été organisée dans le cadre de l’exécution du programme WINS, Women In News Security, mise en œuvre dans les provinces du Sud et du Nord Kivu, et réalisé au compte de l’initiative Msichana wa uwezo na amani, par EFIM, Encadrement des Femmes Indigènes et des ménages Vulnérable, avec l’accompagnement de l’Association de Femmes e Médias AFEM, sous le financement de Search for Common Ground.
Gisèle Kahimbani.