Cette situation soulève des inquiétudes quant à la protection des droits des citoyens congolais à l’étranger et met en lumière les tensions croissantes entre la République Démocratique du Congo RDC et le Rwanda.
Dans une déclaration publique, Placide Itula a condamné cette arrestation comme une « secte de violence » et a appelé les autorités congolaises, tant provinciales que nationales, à agir rapidement pour garantir la libération de Monsieur Shabani. Il a exhorté l’ambassade de la RDC au Rwanda à mobiliser tous les efforts nécessaires pour assurer le retour en toute sécurité de cet entrepreneur en RDC.
« Nous demandons une intervention immédiate des services de sécurité et des mécanismes conjoints de vérification pour s’assurer que Shabani Bienfait soit ramené vivant dans son pays. La situation actuelle entre la RDC et le Rwanda est déjà fragile, et nous ne pouvons pas laisser cette affaire exacerber les tensions, » a déclaré Itula.
Le défenseur des droits humains a également appelé à une implication active de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, CIRGL, pour faciliter le rapatriement sécurisé de Shabani Bienfait. Il a insisté sur l’importance de préserver les droits fondamentaux des citoyens congolais, surtout dans un contexte où ils sont confrontés à des détentions qu’il juge d’arbitraires :
« A cet effet, nous demandons aux autorités congolaises, tant provinciales que nationales, mais aussi à d’autres services de sécurité de la région, de s’impliquer pour ramener Shabani Bienfait à la maison. Au-delà de cela, aux mécanismes conjoints de vérification, mais aussi à la CIRGL de s’impliquer pour rapatrier Shabani Bienfait en RDC en étant vivant, » a-t-il ajouté.
Les inquiétudes concernant le sort de Shabani Bienfait s’ajoutent aux défis déjà présents dans la région, marqués par des conflits armés et des tensions politiques. La communauté locale suit avec attention l’évolution de cette affaire, espérant que les autorités prendront rapidement les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et les droits de leur concitoyen.
Promesse Kakuru