L’association féminine EFIM (Encadrement des Femmes Indigènes et des Ménages vulnérables) a organisé à Mudja dans le territoire de Nyiragongo, une table ronde. Tout ceci a porté sur les défis et réponses de l’implication des jeunes dans le développement des leurs quartiers ainsi que la sécurité communautaire des populations locales, déplacées en général et des femmes et filles en particulier.
Ces assises font suite à l’exécution de l’inititaive MSICHANA WA UWEZO NA AMANI faisant partie du grand programme « Women In New Security » (WINS), qui s’exécute grâce au financement de Search for Common Ground et l’accompagnement technique de AFEM, l’Association des Femmes de Médias.
Cette séance de sensibilisation des jeunes du territoire de Nyiragongo a mis l’accent sur l’engagement des jeunes et des cadres de base dans la sécurité et le développement communautaire.
À l’issue des travaux en groupe et des carrefours, les participants ont formulé une série de recommandations adressées à EFIM, tout en reconnaissant l’importance de cette table sur les rôles de tout et chacun dans a sécurité et le développement local.
Jean Marie Mulinzi, un cadre de base de la localité de Muja, a souligné la nécessité d’atteindre les communautés reculées, tandis que Janvier Kirunkunja a mis en avant cette possibilité offerte aux jeunes pour exprimer leurs préoccupations.
L’objectif principal de cette rencontre était d’aborder les défis liés à la sécurité des femmes et d’explorer l’implication des jeunes dans le développement de leurs quartiers. La table ronde s’est tenue dans un contexte marqué par des enjeux sécuritaires importants pour les populations locales du territoire de Nyiragongo.

Les participants ont salué l’initiative d’EFIM pour avoir rassemblé diverses voix autour de ces questions cruciales. Jean Marie Mulinzi a exprimé ses félicitations à EFIM tout en insistant sur la nécessité d’étendre ces activités dans les zones reculées :
« Aujourd’hui, cette table ronde nous éveille et rappelle l’importance de notre engagement collectif. Je suis ravi de voir EFIM aborder des sujets essentiels, mais il est vital qu’ils se rendent dans les villages éloignés pour toucher davantage de jeunes. Les jeunes doivent être impliqués dans d’autres entités afin que le message se propage efficacement. Nous nous engageons à transmettre ce que nous avons appris ici à d’autres personnes. Sensibiliser les jeunes dans les zones reculées est crucial pour garantir que toutes les communautés bénéficient des initiatives de sécurité et de développement. Leur énergie et leurs idées innovantes sont des atouts précieux. Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur en impliquant toutes les couches de la population, surtout les jeunes, » a-t-il déclaré.
Janvier Kirunkunja, premier vice-président de la jeunesse de Muja, a également souligné l’importance de cette table ronde :
« Cette rencontre m’a ouvert l’esprit. Si nous organisons encore ce cadre d’échange, cela nous aidera à mieux structurer nos affaires et à améliorer notre gestion. Concernant la sensibilisation, nous devons réfléchir à des moyens d’éveiller la jeunesse afin qu’elle s’implique activement dans les questions de paix et de développement . Il est essentiel de poursuivre ces échanges pour renforcer notre impact collectif. Cette table ronde est donc nécessaire pour avancer ensemble et aborder les défis qui se présentent à nous. En créant un espace de dialogue, nous pouvons trouver des solutions innovantes et impliquer davantage les jeunes dans nos initiatives, » a-t-il affirmé.
Les discussions qui ont eu lieu lors de cette table ronde pourraient contribuer à façonner des initiatives en faveur de la sécurité et du bien-être des populations vulnérables dans la région.
Promesse Kakuru.