La journée des droits de femmes : « Les VBG sont aussi causées par les normes socio culturelles rétrogrades » Gladys Mubuya

Le mois qui célèbre la journée des droits de la femme est toujours chargé. Ce mardi, l’union des organisations féminines qui travaillent dans l’humanitaire au Nord Kivu a organisé une journée d’échange sur le comportement à prendre pendant cette période de crise enfin de booster le leadership. Ces échanges ont été une opportunité pour les femmes de parler résilience en période de crise. Outre celà, c’était aussi une occasion pour elles de scupter scrupuleusement les causes des violences basées sur le genre dont sont victimes la plupart des femmes et filles en province du Nord Kivu

Les normes discriminatoires du genre

La facilitatrice du jour est revenue sur les causes majeures des violences basées sur le genre dans nos communautés. Gladys Mubuya est formelle : » les coutumes rétrogrades sont parmi les causes des violences basées sur le genre ». Elle appelle à sensibiliser pour bannir les normes qui discrimine la femme et à promouvoir celle qui permettent l’épanouissement de la femme : » nous devons promouvoir les normes qui ne discriminent pas la femme et mettre un accent sur l’éducation de base qui permettra de mettre fin aux normes discriminatoires en inculquant aux enfants les bonnes valeurs sociétales « , dit elle.

Ces échanges ont permis aux femmes d’aborder la notion sur la thérapie du groupe. Emmanuella Vasikya, coordinatrice de l’AVSD qui tient le lead de l’union des organisations féminines qui travaillent dans l’humanitaire au Nord Kivu appelle les femmes à capitaliser les matières apprises et à en assurer large diffusion : » nous avons eu des échanges fructueux en cette période où les femmes ont traumatisées. Nous venons d’apprendre comment travailler sur soit même et comment briser les normes rétrogrades et stéréotypes liés au genre. Il nous revient de partager ces connaissances avec notre entourage « , confie-t-elle.

La séance de ce mardi était une première étape. Demain mercredi, ce sera le jour des jeunes femmes de suivre cette matière multiforme.

Gisèle Kahimbani