« Bien que cette maladie affecte actuellement la faune sauvage, elle présente un risque de zoonose, c’est-à-dire qu’elle pourrait se transmettre à l’homme ainsi qu’aux animaux domestiques », a précisé un communiqué publié quant à ce, et a appelé à la prudence et a mis en place des mesures de surveillance et de prévention.
La haute hiérarchie de l’ICCN recommandent fermement d’éviter tout contact avec des animaux morts ou malades et déconseillent la consommation de viande de brousse, qui pourrait constituer un vecteur de transmission de la maladie. « Nous devons tous être vigilants. Une maladie qui se transmet à partir de la faune sauvage représente un réel danger pour la santé publique, et la meilleure chose que nous puissions faire est de respecter les consignes et de signaler toute anomalie », poursuit le communiqué.
En collaboration avec les autres acteurs de la santé, l’ICCN met en place des mesures renforcées de surveillance et d’alerte, notamment le suivi des zones à risque et la mobilisation des communautés locales pour qu’elles signalent tout animal mort ou tout comportement anormal chez les animaux.
La situation reste sous contrôle pour le moment, néanmoins l’ICCN continue de suivre de près l’évolution de cette épizootie. Les populations sont invitées à coopérer pleinement en respectant les consignes de sécurité et en faisant preuve de solidarité afin de préserver leur santé et celle de leur environnement.
Promesse Kakuru