Gisèle Nyota, souligne que l’accès aux produits hygiéniques est un véritable calvaire, tant en milieu urbain que rural. Entre le coût élevé et la rupture fréquente de stock, la situation devient critique.
» Même avec de l’argent, certaines filles n’arrivent pas à se procurer une simple serviette hygiénique. C’est une question de dignité, mais aussi de santé publique « , insiste-t-elle.
Les conséquences sont multiples, infections liées à l’usage des serviettes non hygiéniques, absentéisme scolaire et isolement social. Certaines adolescentes manquent plusieurs jours de cours chaque mois, compromettant leur éducation.
» Il est urgent que les autorités locales intègrent les produits menstruels dans les kits d’urgence et soutiennent les initiatives locales, comme la fabrication de serviettes réutilisables. C’est une réponse durable « , ajoute Gisèle.
Elle plaide également pour des campagnes de sensibilisation à grande échelle dans les écoles, les églises, les médias et au sein des communautés pour briser les tabous persistants autour des menstruations.
En conclusion, l’hygiène menstruelle n’est pas un luxe, mais un droit humain fondamental.
Promesse Kakuru