Le document rendu public par John Paluku Kameta, président de cette force vive, couvre la période du 10 janvier au 30 juin 2025, et met en lumière la situation sécuritaire de la commune, marquée par des violences malgré une relative accalmie enregistrée au deuxième trimestre.
« Le présent bilan vise à rendre compte de la situation sécuritaire dans la commune de Bulengera durant le premier semestre de l’année 2025, c’est-à-dire du 10 janvier au 30 juin 2025. »
Le rapport indique que 17 pertes en vies humaines ont été recensées durant la période, dont 7 assassinats, y compris 3 bandits tués par les forces de sécurité, 6 décès liés à des accidents, 2 cas de justice populaire et 2 cas de pendaison.
Malgré une légère accalmie enregistrée entre avril et juin, la commune n’a pas été épargnée par l’insécurité :
« Il est à noter que durant le deuxième trimestre de cette période, entre autres avril, mai, juin, la commune de Bulengera a connu une légère accalmie en termes de sinistres majeurs. Cependant, cette période n’a pas été exempte de préoccupations puisque des incursions nocturnes dans des ménages de paisibles habitants ont été enregistrées. En ces cas, des biens et de l’argent des personnes visitées ont été emportés par des hors-la-loi. »
La société civile note cependant une régression dans certains cas, notamment les actes de justice populaire et les pendaisons :
« La société civile noyau de Bulengera salue la baisse de la courbe pour certains cas. Nous citons par exemple les cas de justice populaire et de pendaison. Ceci témoigne la compréhension des appels lancés par la société civile et les leaders communautaires à l’endroit de la population pour l’abandon de cette pratique contre les gens. »
Pour y faire face, John Kameta appelle les autorités à agir en amont afin d’éviter d’autres pertes humaines :
« La société civile noyau de Bulengera lance un appel vibrant aux services de sécurité de renforcer les mesures sécuritaires, pour que durant le deuxième semestre de l’année 2025, nous ne puissions plus enregistrer des cas de perte en vies humaines. »
Alors que le second semestre s’ouvre, pour la société civile, il est urgent de protéger les citoyens et de prévenir les violences qui endeuillent la population.
Promesse Kakuru.