Fin ce jeudi 31 juillet à Goma, d’un atelier de lancement des projets visant à répondre à la crise dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Ceci a été organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD. L’événement a réuni diverses organisations de la société civile actives dans les deux provinces concernées par ce vaste programme, dont le Nord et le Sud Kivu.
L’organisation Observatoire, Gouvernement et Paix (OGP), basée à Bukavu au Sud Kivu et qui a pris part à ces assises, a réaffirmé son engagement à œuvrer pour l’autonomisation économique des femmes et le renforcement de la cohésion sociale au sein des communautés affectées.
Selon Éric Kajemba, coordonnateur de cette structure, celle-ci ambitionne d’aller au-delà de l’urgence. Son objectif est de renforcer durablement les communautés afin de construire un avenir résilient et inclusif pour tous:« Nous allons essayer de rendre les femmes le plus autonomes possible sur le plan économique. Parce que, comme on l’a dit ici, le PNUD ne réagit pas sur des actions purement humanitaires. Mais ce qu’on tente de faire justement, c’est, après l’urgence, voir si progressivement on peut redonner la vie à ces communautés», a déclaré Éric Kajemba, qui a dévoilé la stratégie utilisée pour atteindre cet objectif: « C’est notamment appuyer leurs activités économiques, que ce soit en groupe ou de manière individuelle. Mais aussi essayer de donner un peu plus de pouvoir je dirais politique ou économique à la femme, pour qu’elle arrive à être leader dans sa communauté. Il faut aussi travailler sur la cohésion sociale : comment les gens peuvent encore se parler, dialoguer entre eux, réduire la méfiance et construire la confiance », a-t-il conclu au micro de la Radio de la Femme Elle FM Goma.
Notons que le PNUD a réuni pendant deux jours à Goma, plusieurs organisations engagées dans la réponse à la crise dans les Kivu. Ensemble, elles ont réaffirmé leur volonté de travailler dans la même direction, notamment renforcer durablement les communautés et promouvoir la cohésion sociale au-delà de l’urgence.

Il sied de rappeler que ce vaste programme de relèvement précoce et de résilience communautaire est financé par plusieurs bailleurs dont le PNUDRDC, la Suède, le Canada, le gouvernement Coréen, le Gouvernement Britannique et le FONAREV pour une durée de 6 mois. Sur un coût total de 25 millions $, 15 millions sont déjà mobilisés pour intervenir sur quatre domaines d’intervention à savoir : des Activités génératrices des revenus, des abris et infrastructures, la Cohésion sociale, la Protection et la lutte contre les Violences Basées sur le Genre.

Michael Bariyanga

By ellefm

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