Il ressort dans cette assise que le cyber harcèlement se manifeste par des insultes, des menaces, de la diffamation, du chantage, de la diffusion non consentie d’images intimes, et la divulgation d’informations personnelles. Les femmes journalistes, militantes, influenceuses et personnalités politiques sont particulièrement ciblées. Dans de nombreux cas, la tolérance sociale à leur égard est moindre. Une femme en mini-jupe est souvent critiquée, alors qu’un homme torse nu ne l’est pas.
A l’issu de cette assise, les participantes ont reconnu que les violences entraînent de l’anxiété, de la dépression, de la perte de confiance et de l’isolement. Plusieurs victimes choisissent de réduire leur présence en ligne par peur de nouvelles attaques. Ce retrait volontaire limite leur liberté d’expression et leur participation sociale et professionnelle.
Pour sa part L’UCOFEM Nord Kivu propose des ateliers, des formations et des podcasts pour renforcer les capacités des femmes. Ces initiatives permettent d’apprendre à anticiper les risques, à sécuriser les données et à adopter une attitude ferme face aux agressions en ligne.
Selon les témoignages des participantes, cette rencontre a permis aux femmes journalistes et aux femmes politiques d’échanger sur leurs expériences et de partager des stratégies de protection.
La sécurité numérique est un droit fondamental. Les femmes doivent pouvoir utiliser Internet sans craindre d’être harcelées ou violentées.
La rédaction