Les échanges ont porté sur les défis liés à l’accès aux services de santé pour les femmes et les jeunes filles déplacées à cause de la guerre.
L’objectif principal était de sensibiliser les partenaires et les intervenants dans les camps sur la nécessité d’accorder une attention particulière à la santé de ces femmes et jeunes filles« Nous souhaitons appeler à réfléchir ensemble, en particulier les intervenants, sur comment ils peuvent faciliter un accès amélioré aux services de santé pour les femmes et filles déplacées. C’est important de se concentrer sur la distribution de kits de dignité, car nous avons compris que cela représente un défi majeur », a déclaré Jaron Kamando, chargé de programme au sein de CORACON.
Les femmes déplacées rencontrent plusieurs difficultés liées à leur santé dans les camps. Le manque d’eau aggrave cette situation. Une femme déplacée du camp de Rusayo 1, situé dans le quartier Mungunga, a déclaré : « Tout nécessite de l’eau. Ici à Rusayo 1, nous n’avons pas d’eau ; c’est un défi auquel nous faisons face ».
Bien que les kits de dignité soient une nécessité urgente, ces femmes se trouvent souvent en manque de moyens financiers. Certaines se voient contraintes de vendre ces kits pour subvenir à leurs besoins essentiels, notamment la nourriture.
Les participants ont promis de travailler ensemble pour améliorer la situation sanitaire des femmes et des filles déplacées. « Les organisations de la société civile ainsi que la division des affaires sociales et de la santé qui ont participé à ces échanges ont compris qu’il est essentiel d’orienter leurs efforts vers une identification précise des besoins en matière d’interventions. À l’issue de ces échanges, nous avons pris l’engagement commun d’œuvrer pour améliorer la situation sanitaire des femmes et filles déplacées », a conclu Jaron Kamando.
Signalons que ces échanges ont été organisés par journalists for human Rights, JHR- RDC en partenariat avec CORACON.
Michael Bariyanga