Les conditions de vie des déplacés de guerre restent inquiétante dans les camps qui les hebergent. Ces derniers traversent des moments difficiles, surtout pendant cette période pluvieuse.
Tout en souhaitant voir l’amélioration de leurs conditions de vie, le pré nommé « Kirekwe », un des déplacés du camp Don Bosco Ngangi, courageux de son état, parle des conditions inhumaines dans lesquelles ils vivent.
« Je sais que tu vois aussi les conditions dans lesquelles nous vivons, nous sommes mouillés chaque fois quand il pleut. La famine est aussi là, ici chacun se débrouille de sa manière » , révèle-t-il sous un ère triste.
Celui-ci fait également savoir que l’insécurité règne dans ce camp, sans plus de détail sur ses auteurs. Mais l’important pour lui, c’est une assistance humanitaire en leur faveur.
« Ce qui est important pour nous c’est de demander de l’assistance. Mais qu’ils nous donnent d’abord la sécurité car il ne se passe une nuit sans que des coups des balles ne retentissent », ajoute-t-il.
À ce sujet, Karpate Tulinabo, l’un des activistes des droits humains dans la province du Nord Kivu, affirme aussi que la vie dans des camps de déplacés est catastrophique.
« Les aides ne sont pas du tout suffisantes et c’est ce qui pousse les gens à avoir du mal à tenir même pendant un mois. Et nous voyons pendant la journée, les enfants qui sont entrain de quemander disant , c’est à dire que la situation humanitaire est catastrophique » , indique-t-il dans une interview exclusive à Elle FM.
A lui d’ajouter: « nous ne savons pas s’il y a des mines qu’ils ont piégés dans les villages de provenance de ces déplacés, là on ne dira pas que la sécurité est garantie pour ces personnes qui retournent chez elles. Mais à l’impossible nul n’est tenu, quand nous voyons la vie dont ils sont entrain de mener c’est toujours la même chose. C’est qui est important est que les autorités réfléchissent comment sécuriser ceux là qui retournent mais aussi se rassurer da la garantie alimentaire de ceux qui restent encore dans des camps. »
Signalons ici que le gouvernement congolais se déploie pour assister tant soit peu les déplacés vivant dans des camps et ceux qui sont dans des familles d’accueil.
Promesse Kakuru