Des détonations d’armes à feu se sont fait entendre presque toute la nuit du lundi 8 au mardi 9 mai au quartier Mungungu, alerte la société civile locale.
Christian Kalamo président de cette structure citoyenne précise que c’était entre 19h et 4h du matin dans les cellules Tuliya, de la paix et Kibirizi du dit quartier, que ce cas d’insécurité se sont produits. Celui-ci attribue ce forfait aux hommes porteurs d’arme qui jusqu’à présent ne sont encore pas identifiés par le service de l’ordre.
« La nuit de ce lundi 8 au mardi 9 mai n’était pas bonne. Il y a eu des crépitement des balles depuis 19h de la soirée. Comme vous le savez le quartier Mugunga est composé de 6 cellules dont 3 ont été visitées par des bandits à mains armées et ils ont réussi à emporter des biens de valeurs des paisibles populations », a dit Christian Kalamo, président de la société civile noyau de Mugunga.
Il condamne par ailleurs le silence des autorités ayant la sécurité à leur charge, et plaide pour l’amélioration des patrouilles faits par les éléments de l’ordre.
« Il ya une question que nous sommes en train de se demander, nous avons la police, les FARDC, mais il y a même des bandits qui cherchent à se transformer en Wazalendu. Que le commandant PNC, GMI du quartier Mugunga et le commandant PM contrôlent chacun ses éléments et travaillent conformément à la mission qui leurs ont été confié », ajoute le président.
A lui de marteler: « Nous la population ne devons pas être des victimes quand-même. Nous tenons fort et demandons que chacun contrôle ses éléments. Pourquoi envoyer des éléments faire des patrouilles avec une deuxième mission de tracasser à la place de la sécuriser? Nous, ça nous fait du mal. »
Celui-ci a demandé à la population de rester débout jusqu’à ce que la sécurité devient une réalité à Mugunga.
Promesse Kakuru