Potentielle candidate à l’élection présidentielle de décembre 2023, Marie Josée Ikofu a célébré la journée internationale de la femme africaine ne ville de Goma au Nord Kivu. Ce sont les membres de l’Alliance des femmes congolaises pour la paix, section du Nord Kivu qui l’ont invitée.
Dans une salle plein à craquer, cette femme, unique candidate femme aux élections présidentielles de 20218 en RDC a brossé en quelques mots son parcours et sa motivation qui la pousse à revenir dans cette course électorale. Avant de clôturer cette journée du 31 Juillet, date de célébration de la femme africaine, Marie José Ikofu a payé une visite au site de déplacés de Bulengo où elle a remis quelques biens aux femmes déplacés et autre vulnérables. Apres avoir vu cette souffrance des déplacés, madame Ikofu a manqué de mots pour exprimer sa colère face à ce qu’elle a qualifié de souffrance de la population déplacée.
Il ya un seul mot que je voulais lancer aujourd’hui : J’ai quitté Kinshasa pour Goma et la raison principale c’est à cause de ces femmes-là, ces femmes déplacées. Et c’est à partir de Goma que je viens de déclarer devant tout le monde que je retourne dans la course à la haute magistrature. J’ai décidé d’être candidate à la présidence de la République Démocratique du Congo… Je reviens de ce site de déplacé de Mugunga. Je vous dis, il n’y a pas de mots justes pour décrire la souffrance de cette population déplacée. C’est inhumain ce qu’on est en train de voir la, ce n’est pas normal ce que ces femmes, ces enfants, ces hommes sont en train de vivre dans ce site de déplacés, ce n’est pas normal. Et c’est ainsi que nous avons décidé de recommencer ce combat, mener ce combat noble pour aller apporter un réel changement dans la vie des congolais et particulièrement dans la vie de ces femmes-là. Et c’est pour cela que je suis dans l’est du pays car c’est de la que tout doit commencer… C’est que je dois dire à la communauté internationale, c’est que nous suivons tous la guerre de l’Ukraine et voyons la mobilisation tout azimut de cette communauté internationale de voir cette guerre terminer. Mais nous la nôtre ça fait plus de vingt ans que cette guerre perdure et nous tous nous savons que c’est une guerre économique. Et je pense que nous pouvons faire les choses autrement entant qu’humain. Entant que responsables, nous pouvons réellement faire de cette zone une zone économique spéciale où l’être humain est respecté peu importe sa couleur et ou ses origines.
Marie Josée Ikofu a été émue par son accueil lui réservé par la population de Goma en particulier les femmes. Et après sa visite au camp, elle a promis de revenir conséquemment pour aider ces personnes en souffrances.
Gisèle KAHIMBANI
