Les viols restent une réalité dans les provinces de l’Est de la République Démocratique du Congo. Les violences constituent aussi une réalité. Une situation causée en grande partie par les groupes armés actifs dans la région. La plus part d’hommes armés, utilisant le viol comme arme de guerre. Et les victimes se comptent en milliers. Emmanuela ZANDI est l’une des victimes des violences dans l’est du pays. Mais grâce à son fort caractère de résilience, elle a réussi à passer d’une victime à une victorieuse. Elle appelle toutes ces autres victimes à briser le silence et dénoncer :

Je ne dirais pas que c’est mince chose, c’est quelque chose de très très difficile, il faut arriver d’abord à briser le silence pour pouvoir passer de l’étape de victimisation à l’étape de survivante. Et après, il faut passer à l’étape de victorieuse. Car comme je le dit, on ne peut pas être survivante toute sa vie. Et donc, moi, je suis la preuve vivante qu’on peut se relever et aller au-delà de ce qu’on avait imaginé, de ce qu’on avait rêvé. Donc pour moi, toutes les victimes doivent avoir cette chance, doivent avoir cette possibilité que j’ai eu de me relever et de me réhabiliter. C’est vrai qu’à mon époque il n’y avait encore de réparation mais aujourd’hui le message que nous venons passer c’est que nous allons tout faire pour que toutes les victimes de ce pays soient les plus protégées possibles, soient réparées et faire de cette province(le Nord Kivu) qui a été le longtemps connue comme capitale mondiale du viol, faire d cette province une capitale de réparation et de paix, elle a dit sur Elle Fm.

Cette triste réalité de violence affecte des milliers des personnes dans la région du Kivu et la population ne demande que la fin de ce cycle qui a fait des milliers des victimes directes et indirectes.

Gisèle Kahimbani

By ellefm

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