Je suis très heureuse de retourner chez moi en ville de Goma après trois mois passé dans la capitale Kinshasa comme vous le savez c’était pour des raisons politiques, j’y étais partie comme candidate potentielle aux élections présidentielles en République Démocratique du Congo où j’ai même plaidé auprès de la CENI de la prolongation de deux semaine du délai de dépôt de candidature enfin de permettre aux gagnes petits de collecter les fonds et déposer leurs dossiers mais malheureusement ce coup de cœur de Hortense Kavuo Maliro n’a pas été entendu. J’ai donc décrié ce fait qu’un montant colossal soit requis et imposé aux candidats qui veulent postuler aux présidentielles en République Démocratiques du Congo. Comme ma candidature a été rejeté, j’i profité de mon séjour à Kinshasa, rencontrer les personnalités au niveau nationale qu’internationale et les observateurs électoraux aussi parce qu’il fallait que nous puissions nous impliquer dans le bon déroulement des élections pour que l’inclusion soit une réalité. J’ai donc donné quelques orientations pour que la ceni voie dans quelle mesure les personnes handicapées soient réellement représentées, a-t-elle dit.
A elle de poursuivre :
Avec ces élections nous avons appris beaucoup de chose car c’est une nouvelle expérience. Et au cours de ces élections, nous avons constaté que les partis politiques ont alignés les personnes handicapées mais ce qui est dommage, une personne handicapée n’a été élue. Et ce que nous dénonçons c’est le fait que les partis politiques alignent des personnes handicapées juste à terme de visibilité mas après rien n’est suivi. Nous appelons à tous de comprendre que les personnes handicapées sont capables et doivent jouir pleinement de leur droit et bénéficier d’une discrimination positive…, a-t-elle conclu sur radio Elle Fm.
Hortense Kavuo Maliro reste l’une des rares femmes congolaises qui ont exprimé leur volonté de diriger la République Démocratique du Congo entant que présidente de la République et pour les élections prochaines de 2028, la chance lui est toujours permise.
Gisèle Kahimbani