Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a identifié dans ses objectifs généraux, le secteur des petites et moyennes entreprises comme un secteur stratégique important car non seulement il contribue à la croissance économique inclusive et à la réduction de la pauvreté mais aussi joue un rôle essentiel dans le développement durable, l’égalité des sexes et la viabilité environnementale. C’est une opportunité qui offre plus de possibilités pour les femmes et les jeunes à s’épanouir et plus particulièrement aux entrepreneurs environnementaux.
Invitée dans l’émission Grande Interview de radio Elle FM Goma, Esther Kalanga Mbiye, la point focale de ce programme au Nord Kivu est sensibilisatrice:
« le projet est déjà en court et pour l’instant nous sommes dans la phase d’identification des femmes et hommes qui remplissent les critères d’être appuyé par TRANSFORME. Cette étape va prendre trois mois. J’appelle les femmes à s’identifier auprès de nos équipes et enquêteurs qui sont déjà sur le terrain pour effectuer ce travail… Je tiens à préciser ici que toutes ces personnes qui ont été bénéficiaires du PADMPME, le Projet d’appui au développement des micro, petites et moyennes entreprises, ne sont éligibles avec TRANSFORME. Le but ici c’est de créer des nouveaux patrons qui auront la possibilité de créer des emplois à d’autres personnes », a-t-elle dit.
Contrairement à PADMPME qui s’est exécuté dans cinq villes de la République Démocratique du Congo entre 2019 et 2023, Transforme s’exécutera dans sept villes éparpillées sur sept provinces du pays. Il s’agit des villes de Bukavu, Bunia, Goma, Kananga, Kinshasa, Matadi et Mbuji-Mayi et s’étendra jusqu’en 2028.
Comme le PADMPME le projet TRANSFORME cible trois groupes de bénéficiaires. Il s’agit des femmes entrepreneures et les nouvelles entreprises, les petites et moyennes entreprises à potentiel de croissance ainsi que les institutions financières, notamment les IMF. Il va aussi contribuer à l’amélioration de l’intermédiation financière et à la lutte contre la criminalité financière.
Gisèle Kahimbani