Cet événement tragique s’est déroulé vers 19h heures locales du lundi 13 Mai 2024. Selon une structure de défense des droits humains à Irumu, cette attaque arrive après un passage dans ce groupement, de l’administrateur militaire du territoire d’Irumu. Christophe MUNYANDERU, de la convention pour le respect des droits humains là-bas estime qu’il s’agit d’un geste de sabotage de la présence de l’autorité dans cette entité.
À côté des tueries, des maisons ont été incendiées. Christophe Munyanderu dresse un bilan de cinq maisons incendiées par ces présumés rebelles de l’ADF avant de se volatiliser.
La persistance de l’insécurité dans cette province sous état de siège inquiète ce défenseur des droits humains.
Il appelle les autorités compétentes à prendre des mesures qui s’imposent pour améliorer le tissu sécuritaire à Irumu.
Il appelle en outre à la prise en considération les alertes fournies par la population:
« Je penses que les autorités provinciales et nationales doivent prendre des mesures.
C’est inexplicable que pendant l’état de siège, les ADF continuent à déjouer l’armée congolaise. Nous avons toujours déploré les faits que les autorités ne veulent pas écouter l’appel et la demande de la population, qui a toujours voulu l’augmentation des effectifs des militaires. malheureusement une chose qui n’a encore été répondu par les autorités compétentes» a expliqué Christophe Munyanderu.
Rappelons que cette attaque n’est pas la première du genre.La semaine dernière, une autre attaque attribuée aux ADF a fait trois morts dont deux femmes, aux côtés des plusieurs blessés dans la chefferie de BAHEMBE BOGA, dans le territoire d’irumu.
Michael Bariyanga