Organisée par l’AVSD en partenariat avec HEAL AFRICA, cette activité a été l’occasion de mettre en lumière le rôle central des femmes dans la protection de l’environnement et la promotion des droits humains. Au cours de la rencontre, des séances d’échange ont permis aux participantes d’exprimer leurs plaidoyers en faveur d’un meilleur accès aux droits, à la justice sociale et à la reconnaissance de leur engagement communautaire. Dans une approche concrète de lutte contre le réchauffement climatique, des plantules ont été distribuées aux femmes en fin d’activité. Celles-ci ont été invitées à les planter dans leur milieu de vie, contribuant ainsi à la préservation de l’environnement tout en renforçant leur rôle d’actrices de changement.
Formation professionnelle sur l’autonomisation des femmes
La célébration de la journée de la femme africaine était aussi une occasion pour AVSD, Action des Volontaires pour la Solidarité et le Développement, et ses partenaires de clôturer sa formation professionnelle pour l’autonomisation.
Ces formations ont permi aux femmes d’avoir des connaissances sur la fabrication de savon en dur, du savon liquide, de faire de la pâtisserie ainsi que de la coupe et coupe. Tout ça, grâce à l’appui financier de Heal Africa.
Germaine Nzyavake, formatrice, est satisfaite de cette formation qui a permis de former plus des femmes et des filles en métier: « Nous avons lancé cette formation le 9 Juin et la clôturons ce 31 juillet en marge de la célébration de la journée internationale de la femme africaine. Nous avons appris aux femmes retournées et celles de la communauté sur l’autonomisation. C’est dans ce cadre que nos formations ont porté sur la savonnerie, la pâtisserie et le tressage». Toutefois, le besoin reste énorme : « Nombreuses autres femmes ont exprimé le besoin d’apprendre la coupe et couture, l’alphabétisation, et la savonnerie. Nous en appelons encore à ceux qui nous soutiennent de tenir compte de ce besoin bien ressentie dans la communauté et qui relève le niveau de vie de famille » a-t-elle poursuivie.
Impact concret sur les participantes:
Des femmes comme Rehema Tawabo Roseline, qui a suivi la formation en savonnerie, sont désormais capables de lancer leurs propres activités génératrices de revenus : « Je suis aujourd’hui à mesure de fabriquer le savon. Grace à ce travail, je serai en mesure de me prendre financièrement en charge et de répondre aux besoins primaires de mes enfants », témoigne-t-elle d’un air souriant.
Ces formations sont pratiques : elles incluent des savoir-faire pratiques et leur rentabilité permettent aux femmes de contribuer directement à l’économie locale. Un défi pour AVSD de répondre aux besoins de ces autres femmes qui veulent relever leur niveau par la formation professionnelle.
Gisèle Kahimbani