Lors d’une formation de renforcement de capacité des jeunes féministes d’Afrique centrale, le Réseau des Jeunes Féministes d’Afrique Centrale, REJEFEMAC a réuni une vingtaine de jeunes filles et femmes leaders des différentes associations et autre organisations actives dans la ville de Kalemie, en province du Tanganyika, afin d’échanger sur la participation politique des jeunes femmes, sur les notions des Violences Basées sur le Genre, sur le réseautage et sur le féminisme digital.

Une occasion pour le réseau d’exposer ses différents modules montrant une nouvelle stratégie de digitalisation et de conservation des données ainsi que les preuves et la dénonciation des cas des violences basées sur le genre. L’utilisation de la digitalisation dans tous les domaines, dans la promotion des droits des femmes et non l’utilisation abusive. Albertine Ngungwa appelle toutes les femmes à l’utilisation rationnelle de la digitalisation.
« Il nous a été dit que les femmes et filles devront veiller sur tous ce qu’elles postent sur les réseaux sociaux, sur internet. Ne mettre en ligne que ce qui est utile, ce qui sera bénéfique pour vous-même et pour les internautes qui vous suivent » , fait-elle savoir.

Une formation importante que REJEFEMAC se doit d’intensifier 

Une formation qui arrive à point nommé et que le Réseau REJEFEMAC est appelé à intensifier dans d’autres régions de la République Démocratique du Congo. Pour Sakina Kamukete, les notions sur le féminisme digital sont rarement mises à la disposition des filles et femmes et ce sont des grands efforts pour REJEFEMAC qui s’est chargé de sensibiliser les femmes et de les former en gestion d’internet, des réseaux sociaux etc.
« cette formation sur le féminisme digital mise à la disposition des filles et femmes par le Réseau REJEFEMAC, est arrivée à point nommé. Nous souhaitons que la REJEFEMAC puisse étendre dans d’autres provinces du pays cette formation pour amener la gent féminine à s’adapter aux nouvelles tendances technologiques dans le monde digital » , a-t-elle ajouté.

Quant à Hawa Maumudi, une des facilitatrices dans ces séances de formation, le réseautage dans le monde humanitaire revêt beaucoup d’importances à savoir: partager des informations sur les métiers, obtenir des données, accéder aux offres du marché, augmenter la visibilité de ses activités, de son entreprise, etc.
Il faut rappeler que cette formation a pris deux jour soit du 21 au 22 février dernier sous l’organisation du REJEFEMAC qui a pour mission de rendre visible, amener haut les voix et les activités des jeunes féministes à travers l’Afrique centrale et de montrer la force qu’elles représentent dans chacun de leurs pays comme sur la scène internationale.
Le Réseau des Jeunes Féministes d’Afrique Centrale vise également la création d’un mouvement où les jeunes féministes plaident auprès des décideurs politiques et au sein des sphères décisionnelles pour faire avancer les droits sociaux, économiques, politiques, sanitaires, juridiques et civiques des femmes et des filles de la sous-région d’Afrique Centrale.

Rose Mathe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *