IIs étaient des centaines, ces femmes et enfants qui ont été dans les rues de Goma ce Vendredi. Tous des déplacés, ils sont descendus au gouvernorat de province pour le mémorandum des victimes des viols et massacres commis en territoires sous occupation des rebelles du M23 et alliés. Le conseil pour la protection et la promotion des droits de la femme et de l’enfant CPPFE dit avoir enregistré 482 civils tués dont 185 femmes depuis l’occupation du M23 au Nord Kivu. A cote de cela, cette structure féminine déplore les viols d’une centaine de femmes par les M23 depuis leur occupation dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi. SERUTOKE Claudine de cette organisation précise :
Nous femmes déplacées victimes des atrocités commises par les M23 brisons notre silence par rapport aux crimes, massacres, viols et autres graves violations de droits de l’homme commis par les éléments des M23 depuis leur résurgence. En effet, nous avons enregistré 482 civils tués par cette rébellion dont 185 femmes et 88 enfants. Au-delà des massacres des civils innocents, les attaques du M23 ont été l’occasion pour les éléments de cette rébellion de commettre des viols contre les filles et les femmes. Le CPPFE a enregistré plus d’une centaine de femmes violées par les M23 avec les faits les plus récents commis dans le Birambizo où un centre de santé a été vandalisé et cinq personnes tuées. Parmi les victimes, deux femmes de 60 et 70 ans qui ont été violées avant d’être achevées par leurs bourreaux, regrette madame SERUTOKE.
Ces femmes déplacées appellent les autorités congolaises à doubler les efforts pour que la paix revienne dans leurs localités.
Michael BARIYANGA