Les journalistes déplacés de guerre venus de Rutshuru et Masisi et ceux de Goma, ont été réunis mercredi 21 février 2024 dans la grande salle de l’Union Nationale de la Presse du Congo UNPC Nord-Kivu. Ceci dans le but d’établir un diagnostic des difficultés et obstacles auxquels les journalistes issus des zones à conflits font face en cette période de guerre. Ces journalistes réunis par L’UNPC en consortium avec ses partenaires dont CORACON, Benevolencia grands lacs, Jed, remed et media for dialogue, ont évalué, de manière participative, l’impact de l’actuellle situation politique et sécuritaire sur l’exercice de leur métier de journaliste. Une séance au cours de laquelle des actions à mener ont été proposées pour renforcer la sécurité des journalistes déplacés de guerre et pour le bon exercice de leur métier. De ces actions figurent l’identification, les mesures d’accompagnement à savoir, le renforcement de capacité et les plaidoyers menés en leur faveur. Rosalie Zawadi, président de l’Union Nationale de la Presse du Congo au Nord Kivu a rassuré de la poursuite des plaidoyers en faveur des journalistes déplacés en particulier :
« Le plaidoyer est là et reste permanent. A chaque fois que nous avons une occasion nous continuons à parler de la situation du journaliste déplacé de guerre dans son milieu de refuge et des difficultés qui nous guette. Dans vos lieux de déplacement, je vous convie à travailler dans le respect des règles qui régissent notre métier. La vie est déjà difficile comme ça et si on enregistrait encore des menaces de sécurités sur un journaliste avec son collègue journaliste, ça ne sera pas intéressant », a-t-elle lancée.
Était aussi au menu, la réception des différents désidératas de ces professionnels des médias en déplacement dans la ville de Goma.
« Nous avons réunis quelques besoins exprimés par ces journalistes déplacés, nous pensons ne pas être le seul acteur à voir la situation qu’ils traversent. Nous encourageons les autres partenaires à emboîter le pas la Benevolencija et voir parmi les besoins exprimés par ces mêmes journalistes, lesquels ils peuvent prendre afin que nous arrivons à les accompagner ici à Goma », a laissé entendre Nelson Witanene, représentant de la Benevolencija en République Démocratique du Congo.
Il est à noter qu’au cours de cet atelier, différentes actions à mener par rapport à la profession du journalisme pendant la période difficile comme celle de la guerre ont été faites à travers différents travaux en groupe.
Gisèle Kahimbani
